Accompagner et soutenir : les conseils d’une Doula
Lors d’un précédent live, Orchestra a eu l’occasion de discuter du post-partum et notamment de la dépression post-partum avec Justine Andanson, Doula originaire du sud de la France. Le rôle d’une Doula est d’accompagner les mères dans leur maternité jusqu’à la naissance et même après (post-partum, parentalité…). Un accompagnement qui intervient en complément du suivi médical, en offrant aux femmes de précieuses informations, un climat de confiance et le soutien émotionnel dont elles pourraient avoir besoin. Pendant l’échange, Justine Andanson a justement évoqué le soutien que pouvaient apporter les proches et l’entourage d’une jeune maman en plein post-partum. Ce soutien, aussi bien logistique qu’émotionnel, est indispensable ! En effet, selon la Doula, pour qu’une jeune maman soit épanouie et vive au mieux son post-partum, il est nécessaire qu’elle soit bien entourée et se sente soutenue. Dans le cas contraire, le cas où elle serait esseulée, sa solitude risquerait alors de conduire malheureusement à une dépression post-partum. Retenez donc bien ceci : votre conjoint, votre famille et vos amis ont un rôle important à jouer durant votre post-partum. Et ce rôle ne consiste pas seulement à vous rendre visite à la maternité ! Avec l’arrivée d’un nouveau-né, le co-parent doit prendre sa place au sein du foyer. Il ne va pas simplement vous aider, mais devra s’impliquer pleinement dans ce nouveau quotidien avec bébé en diminuant votre charge mentale (cuisine, ménage, rangement, démarches…). De votre côté, poser les mots, verbaliser et communiquer avec lui favorisera l’équilibre à la maison. C’est par cet équilibre à la maison que vous aurez un bon équilibre dans votre couple, et par conséquent un amour préservé. Dans le cas où vous ne pourriez compter sur le co-parent, c’est alors auprès des amis et de la famille que vous devrez solliciter de l’aide pour diminuer votre charge de travail. N’hésitez pas à appeler votre mère, votre belle-mère, votre soeur, votre tante, vos bonnes amies afin qu’elles vous délèguent lorsque cela est possible. Et vous, famille et amies, restez attentives : quand une maman semble surmenée et n’est plus capable de prendre soin d’elle, c’est alors à vous de le faire. Demandez à la maman ce dont elle a besoin ; écoutez-la parler de longues heures si cela lui fait du bien ; procurez-lui des repas livrés à domicile pour qu’elle conserve une bonne alimentation et ne manque pas d’énergie ; proposez-lui de surveiller bébé afin qu’elle se repose, ou offrez-lui les services d’une nourrice de nuit/aide à domicile qui prendra le relais. Pas assez prises en considération, la fatigue et les heures de sommeil accumulées entraînent pourtant une certaine détresse… En dernier recours, si vous pensez avoir besoin d’un soutien psychologique (en plus de votre Doula), tournez-vous vers les professionnels de santé et les centres PMI autour de vous. Ne négligez pas non plus les associations sociales dans lesquelles vous pourrez témoigner librement et compter sur la sororité pour ne plus vous sentir seule.
Quelles étapes clés pour un accouchement et un post-partum sereins ?
Outre l’accompagnement et le soutien, le secret d’un post-partum bien géré, c’est aussi l’anticipation ! Mieux vous vous serez organisée et préparée en amont, mieux vous profiterez de chaque instant une fois bébé dans vos bras. En effet, après l’accouchement, vous serez suffisamment occupée avec bébé et votre récupération pour vous soucier d’autre chose. Alors, tirez profit des 9 mois d’attente et de votre congé maternité pour préparer au mieux l’arrivée de votre enfant sur plusieurs aspects. Réalisez les achats indispensables et organisez les espaces de bébé. Profitez-en pour créer une liste de naissance et faites le tour des magasins de puériculture afin que votre nouveau-né ne manque de rien. Imaginer la chambre de bébé sera certainement l’activité qui vous plaira le plus durant votre grossesse, et aussi celle qui vous prendra le plus de temps, entre la peinture, l’aménagement et la décoration… Alors ne traînez pas ! Durant votre shopping, ne vous oubliez pas non plus : pensez à votre confort et achetez de quoi passer une agréable grossesse (vêtements de maternité, coussin de grossesse, accessoires d’allaitement…). Prenez des cours de préparation pour un accouchement serein. La préparation à l’accouchement se fait en 8 séances auprès de professionnels compétents, en individuel ou en petit groupe. Suivre ces cours vous évitera d’appréhender l’accouchement et d’être stressée le jour J. Ainsi dès le 6ème mois de grossesse, vous pourrez être rassurée en posant toutes vos questions et en effectuant un travail corporel (étirements, respiration, relaxation…). Que vous accouchiez par césarienne, par voie basse, dans l’eau ou sur un lit, vous trouverez toujours la préparation qui vous conviendra auprès de votre médecin ou de votre sage-femme.
Accompagner et soutenir : les conseils d’une Doula
Lors d’un précédent live, Orchestra a eu l’occasion de discuter du post-partum et notamment de la dépression post-partum avec Justine Andanson, Doula originaire du sud de la France. Le rôle d’une Doula est d’accompagner les mères dans leur maternité jusqu’à la naissance et même après (post-partum, parentalité…). Un accompagnement qui intervient en complément du suivi médical, en offrant aux femmes de précieuses informations, un climat de confiance et le soutien émotionnel dont elles pourraient avoir besoin. Pendant l’échange, Justine Andanson a justement évoqué le soutien que pouvaient apporter les proches et l’entourage d’une jeune maman en plein post-partum. Ce soutien, aussi bien logistique qu’émotionnel, est indispensable ! En effet, selon la Doula, pour qu’une jeune maman soit épanouie et vive au mieux son post-partum, il est nécessaire qu’elle soit bien entourée et se sente soutenue. Dans le cas contraire, le cas où elle serait esseulée, sa solitude risquerait alors de conduire malheureusement à une dépression post-partum. Retenez donc bien ceci : votre conjoint, votre famille et vos amis ont un rôle important à jouer durant votre post-partum. Et ce rôle ne consiste pas seulement à vous rendre visite à la maternité ! Avec l’arrivée d’un nouveau-né, le co-parent doit prendre sa place au sein du foyer. Il ne va pas simplement vous aider, mais devra s’impliquer pleinement dans ce nouveau quotidien avec bébé en diminuant votre charge mentale (cuisine, ménage, rangement, démarches…). De votre côté, poser les mots, verbaliser et communiquer avec lui favorisera l’équilibre à la maison. C’est par cet équilibre à la maison que vous aurez un bon équilibre dans votre couple, et par conséquent un amour préservé. Dans le cas où vous ne pourriez compter sur le co-parent, c’est alors auprès des amis et de la famille que vous devrez solliciter de l’aide pour diminuer votre charge de travail. N’hésitez pas à appeler votre mère, votre belle-mère, votre soeur, votre tante, vos bonnes amies afin qu’elles vous délèguent lorsque cela est possible. Et vous, famille et amies, restez attentives : quand une maman semble surmenée et n’est plus capable de prendre soin d’elle, c’est alors à vous de le faire. Demandez à la maman ce dont elle a besoin ; écoutez-la parler de longues heures si cela lui fait du bien ; procurez-lui des repas livrés à domicile pour qu’elle conserve une bonne alimentation et ne manque pas d’énergie ; proposez-lui de surveiller bébé afin qu’elle se repose, ou offrez-lui les services d’une nourrice de nuit/aide à domicile qui prendra le relais. Pas assez prises en considération, la fatigue et les heures de sommeil accumulées entraînent pourtant une certaine détresse… En dernier recours, si vous pensez avoir besoin d’un soutien psychologique (en plus de votre Doula), tournez-vous vers les professionnels de santé et les centres PMI autour de vous. Ne négligez pas non plus les associations sociales dans lesquelles vous pourrez témoigner librement et compter sur la sororité pour ne plus vous sentir seule.
Quelles étapes clés pour un accouchement et un post-partum sereins ?
Outre l’accompagnement et le soutien, le secret d’un post-partum bien géré, c’est aussi l’anticipation ! Mieux vous vous serez organisée et préparée en amont, mieux vous profiterez de chaque instant une fois bébé dans vos bras. En effet, après l’accouchement, vous serez suffisamment occupée avec bébé et votre récupération pour vous soucier d’autre chose. Alors, tirez profit des 9 mois d’attente et de votre congé maternité pour préparer au mieux l’arrivée de votre enfant sur plusieurs aspects. Réalisez les achats indispensables et organisez les espaces de bébé. Profitez-en pour créer une liste de naissance et faites le tour des magasins de puériculture afin que votre nouveau-né ne manque de rien. Imaginer la chambre de bébé sera certainement l’activité qui vous plaira le plus durant votre grossesse, et aussi celle qui vous prendra le plus de temps, entre la peinture, l’aménagement et la décoration… Alors ne traînez pas ! Durant votre shopping, ne vous oubliez pas non plus : pensez à votre confort et achetez de quoi passer une agréable grossesse (vêtements de maternité, coussin de grossesse, accessoires d’allaitement…). Prenez des cours de préparation pour un accouchement serein. La préparation à l’accouchement se fait en 8 séances auprès de professionnels compétents, en individuel ou en petit groupe. Suivre ces cours vous évitera d’appréhender l’accouchement et d’être stressée le jour J. Ainsi dès le 6ème mois de grossesse, vous pourrez être rassurée en posant toutes vos questions et en effectuant un travail corporel (étirements, respiration, relaxation…). Que vous accouchiez par césarienne, par voie basse, dans l’eau ou sur un lit, vous trouverez toujours la préparation qui vous conviendra auprès de votre médecin ou de votre sage-femme.